En France, jusque dans les années 80, il était mal vu de présenter des dessins animés violents à un jeune public. A la fin des années 70, Goldorak a été le premier personnage japonais à débarquer en France. Il a depuis été rejoint par des centaines d’autres séries cultes venues du pays du Soleil Levant.
Une exposition rend hommage à ce robot guerrier, dans le Marais, à la Galerie Sakura, du 5 novembre au 17 janvier prochain.
Retour sur ce précurseur qui a éveillé l’appétit des enfants pour les dessins animés japonais et les mangas.
La Goldomania
Bien qu’au Japon, la série rencontre un succès en demi-teinte. Le réalisateur Gō Nagai avance pour explication que le public japonais commençait à se lasser des séries de super robots.
En France, à partir du 3 juillet 1978, Goldorak, diffusé pour la première fois en dans l’émission Récré A2, présentée par Dorothée, crée un réel bouleversement télévisuel grâce à son histoire, ses robots futuristes et surtout ses termes techniques tels que les célèbres « fulguro-poings ». Il n’en faut pas plus pour rendre accroc tous les petits téléspectateurs de l’époque. Antenne 2 atteint en effet un record historique sur la tranche de 18 heures à cette période, avec un taux d’audience inégalé approchant les 100%. Noam Kaniel, l’interprète de l’un des génériques français de Goldorak recevra deux disques d’or. La Goldomania est lancée…
L’exposition
Cette Goldomania, bien qu’un peu oubliée de nos jours par le plus grand nombre, est toujours présente dans la culture populaire. De nombreux créatifs se servent toujours du chevalier des temps nouveaux comme d’une muse. Ce sont 9 de ces artistes qui sont mis en avant à la Goldo Expo, qu’ils soient photographes, plasticiens ou sculpteurs, ils rendent hommage au super-robot à leur manière.
Parmi les créations présentées, on retrouvera le célèbre « Goldo Fuck » créé par Pimax.
Comme l’indique Anthony Knapik-Bridenne :
« Il a bercé mon enfance et c’est tout naturellement qu’il trouva sa place dans ma série Holly-wood. Il méritait bien d’être statufié, amené au statut de divinité contemporaine, au même titre que de ses confrères emblématiques, Mario, Dark Vader ou encore Sonic. »
Si vous êtes un fan pur et dur de Goldorak, vous pourrez même visionner la série en boucle sur une borne d’arcade, customisée à l’effigie du vaisseau d’Actarus ou vous exercer au jeu vidéo sur une autre borne arcade si vous vous sentez l’âme d’un gamer.
Rendez-vous à la Galerie Sakura à partir du 5 novembre afin de pouvoir crier en cœur : Goldorak Go !
Sources :
- Evénement Facebook « Vernissage Goldo Expo ! »
- Quefaire.Paris.fr
Article initialement publié par Jean BLANC le 15/10/2014 sur le Blog "A l'Heure Digitale" (www.heuredigitale.com) de l'ECS Paris. https://www.facebook.com/A-lHeure-Digitale-1488928991386403/
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